top of page

R

Ramie

Fibre végétale issue de la tige de la ramie, une espèce d'ortie. On l'appelle parfois le lin oriental. Cultivée en Orient, Russie, Chine... Les fibres de ramie sont résistantes et possèdent des proprétés semblables au lin. Elles sont lisses et uniformes, lustrées, faciles à teindre et résistantes à la lumière. De plus elles sont déjà blanches donc par de traitement de blanchiement. Elles sont moyennement absorbantes. Cette plante est écologiquement très intéressante car peut être récoltée 6 fois par an et est peu exigeante. Par contre la production de la fibre est coûteuse, nécessitant des savoir-faire manuels et de nombreuses étapes pour séparer les fibres brutes de leur enrobage résineux. Sa filature et son tissage sont aussi complexes, du fait que les fibres filées sont velues et résistent à la cohésion.

L'image montre la plante ramie.

Rayonne

Fibre Artificielle obtenue à partir de cellulose, produite pour la première fois par le comte Hilaire de Chardonnet en 1889. Le nom de rayonne ou de soie artificielle désignait alors les fibres cellulosiques. Depuis, ces fibres ont évoluées et se sont différenciées en Viscose, Modal, Acétate, Cupro, Lyocell. Le nom de rayonne est resté dans le langage courant mais n'a pas de valeur juridique dans les lois sur l'étiquetage textile.

L'image montre la commémoration de l'invention de la soie artificielle ou rayonne.

Rayures

Les rayures peuvent être imprimés mais aussi tissées ou tricotées directement avec des fils de couleurs différentes. Aujourd’hui, porter un vêtement rayé nous semble anodin. Cela n’a pas toujours été ainsi ! Michel Pastoureau, historien des couleurs, explique dans son livre Rayures (Seuil) qu’au Moyen Age en Occident, le port de vêtements rayés était réservé à certaines catégories d’exclus ou de réprouvés tels les prostituées ou les prisonniers par exemple. Les rayures verticales guident l'oeil dans le sens de la longueur, c'est pourquoi elles allongent et aplatissent la silhouette, à utiliser sur les parties que l'on veut voir amincies, et les rayures horizontales ont l'effet inverse, elles étoffent la silhouette donc à utiliser sur les parties que l'on souhaite voir repulpées.  Il existe des rayures particulières qui ont leur propre nom : les rayures tennis, la rayure bayadère, le mille raies...

L'image montre des vêtements rayés.

Rayures Bayadères

Tissu de toute matière présentant des effets de larges rayures multicolores dans le sens de la chaîne. Le terme vient du portugais balhadeira, lui-même dérivé de bailar = danser. Le nom de bayadère a en effet été donné aux danseuses sacrées de l’Inde avant de désigner le tissu dont était fait leurs vêtements, puis le type de rayures qui caractérisaient ceux-ci. Très utilisé dans l'ameublement et sur les parasols.

L'image montre des transats décorés de rayures bayadères.

Rayures Tennis

Ce terme désigne des rayures verticales claires, extrêmement fines sur fond sombre, plus espacées que le mille-raies. Elles peuvent être imprimées, estompées par grattage. Le plus souvent, ce motif est réalisé sur des flanelles de laine destiné à des costumes masculins. Parfois appelé rayure banquier.

L'image montre un costume complet en rayure tennis.

Redingote

Apparue sous la Régence (1715-1723), c’est à son origine un vêtement porté par-dessus le justaucorps avec une fente dans le dos pour pouvoir chevaucher. Son nom vient de la déformation des mots anglais « riding coat » : vêtement pour monter à cheval. Elle est alors considérée comme négligée, débraillée et sans-façon. Comme la jaquette et la queue de pie, elle suit l’influence anglaise et notamment celle du célèbre dandy Georges Brumell qui introduit, puis établit, la tendance masculine à porter des costumes de couleur sombre avec des pantalons longs , de style discret mais raffiné, et admirablement coupés, ornés de cravates minutieusement nouées. Aujourd'hui le terme n'est plus très utilisé mais il désigne pour la femme un manteau ajusté, pourvu d'un grand col, sui va en s'évasant pour former des godets.

L'image montre une redingote pour femme.

Réticule

Petit sac à main de femme apparu fin 18ème en remplacement de la Poche.

L'image montre un réticule du 18ème siècle.

Revers

Le revers d'une veste est la partie du col qui se replie. Il y a en fait deux revers cousus ensemble, qui forment un espace triangulaire entre les deux qui s'apelle le cran. La forme du cran peut être ouverte ou fermée selon la mode et l'occasion. Le revers peut aussi se placer aux manches, au bas du pantalon lorsqu'on retourne le tissu.

L'image montre des manches à larges revers : les manches à botte.

Réversible

Un tissu ou un vêtement réversible est fait pour pouvoir être vu ou porté sur ses deux faces.

Robe à l'Anglaise

Vêtement féminin sans panier à la mode fin 18ème, composé d'une robe fermée sur le corsage et d'une jupe. Style importé en France vers 1770.

L'image montre une robe à l'anglaise datant de 1785, portée avec un châle.

 

 

Robe à la Française

Vêtement féminin porté au 18ème siècle, composé d'un robe ouverte sur le devant et plissée dans le dos, d'une jupe et d'une pièce d'estomac, le tout soutenu par deux paniers placés sur les côtés. Vêtement d'apparât.

L'image montre une robe à la Française de 1770.

Robe à la Polonaise

Style de robe de la fin du 18ème, l'arrière de la jupe est relevé par des cordons puis divisé en trois drapés. Le nom serait une allusion à la partition de la Pologne en 1772.

L'image montre deux robes à la polonaise datant de 1780 environ.

Robe Bustier

Robe moulante, sans manches et munie de baleines afin que le haut tienne sans bretelles.

L'image montre une robe bustier Balenciaga.

Robe Charleston

Robe droite, fluide et sans manche, elle s'arrête à mi-mollets et se porte taille basse. Elle est typique des années folles (1925-30), de l'âge du jazz où l'on jouit de la vie et où l'on danse le charleston. Cette robe accompagne la danse sans entraver les mouvements grâce à des franges, pampilles et rubans qui la décorent souvent. La silhouette est plate, en i, pas très féminine, d'autant qu'on la porte avec les cheveux courts "à la garçonne" (c'est-à-dire un carré).

L'image montre une robe charlestone en crêpe de chine de Paul Poiret en 1927.

Robe Chasuble

Robe sans manches ni col qui s'attache dans le dos comme un tablier. Elle est en forme de trapèze et était portée au départ sur un chemisier.

L'image montre une robe chasuble Asos.

Robe Chemisier

Robe à la coupe ample pourvue de manches chemisier et d'un col chemisier, elle est boutonnée devant et souvent ceinturée.

L'image montre une robe chemisier.

Robe Cocktail

Portée par les femmes lors des soirées mondaines, par essence élégantes et plutôt bienséantes c'est-à-dire ni trop courtes ni trop décolletées.

L'image montre un exemple de robe cocktail, il peut en exister une infinité de toute coupe et couleur imaginable.

Robe Droite

Robe dont la taille et l'ourlet sont le même diamètre.

L'image montre une robe droite Sézane.

Robe Empire

Portée sous le Premier Empire en France (1804-1815), caractérisée par une taille haute remontée sous la poitrine, une jupe droite et des manches courtes bouffantes. La Robe Chemise est une sorte de Robe Empire en mousseline très fine portée sans corset ni panier. Aujourd'hui toute sorte de robe au corsage ajusté, serrée sous la poitrine puis évasée.

L'image montre une robe Empire de l'Impératrice Joséphine vers 1810.

Robe Fourreau

Robe très cintrée, très étroite et qui descend sous le genou, sans col, connotée femme d’affaire et glamour.

L'image montre un robe fourreau signée Victoria Beckham.

Robe Polo

Polo rallongé afin de créer une robe.

L'image montre une robe polo Lacoste.

Robe Portefeuille

Robe qui n'est pas fermée devant, les deux pans se rabattent, se croisent et se maintiennent par une ceinture, comme un cache-coeur.

L'image montre une robe portefeuille.

Robe Pull

Pull-over long en maille qui descend jusqu’aux cuisses. La robe pull se porte comme un pull sur un jean ou comme une robe avec des leggings ou des collants.

L'image montre une robe pull portée sur une chemise.

Robe Sirène

Robe près du corps, moulante jusqu'aux genoux puis qui s'évase.

L'image montre une robe sirène.

Robe Trapèze ou en A

Robe sans manches ni col, au-dessus du genou et s'évasant en trapèze. Elle est typique des années 60 et a été créée par Yves Saint Laurent pour Dior en 1958.

L'image montre une robe trapèze dessinée par Courrèges.

Robe Volante

Style de robe caractérisé par de larges plis et une jupe ronde. Dérivé du deshabillé porté sous Louis XIV.

L'image montre une robe volante datant de 1720.

Roulette

Instrument aidant à reporter les tracés du patron sur le tissu s'utilise avec du papier carbone de couturière.

L'image montre le report d'un patron sur une toile grâce à une roulette et à du papier carbone.

Ruban

Bande de tissu réalisée dans une petite largeur et bien finie des deux côtés. Ils servent d'attache ou à décorer un vêtement.

L'image montre des rubans.

Ruché

Plusieurs rangées de piqûres formant un espace froncé. Rubans ou volants ruchés.

L'image montre une fleur réalisée en ruban ruché.

Please reload

bottom of page